Avec  presque l’un sixième de la population mondiale qu’il draine sur la toile, Facebook trône fièrement à la première place des réseaux sociaux les plus fréquentés dans le monde. Rien qu’un pseudo, un mot de passe, une adresse électronique valide et on peut retrouver ses amis d’antan, échanger avec ses proches, se faire de nouveaux amis, dénicher de belles rencontres  et servir le monde professionnel par la même occasion.

Les trombinoscopes : le fil conducteur

Pourtant, il y a dix ans de cela, Facebook n’était destiné qu’à gâter la communication entre une fraction d’étudiants de l’université Harvard, où il a exécuté avec succès ses premiers pas, notamment entre Mark Zuckerberg, le jeune étudiant fondateur du site, et ses amis. Ce dernier  s’est en effet inspiré des albums photos « trombinoscopes » qu’il a tout simplement traduits en anglais pour donner le nom à son site « Facebook », et qu’il a en quelque sorte transposé le principe sur son site.

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Rien que pour un « J’aime », c’est devenu une habitude pour les accros du Facebook de poster des photos sur leurs pages, vu qu’on peut même y composer un album pouvant être visité et commenté par les amis et/ou le public. Puis, après l’acquisition de la société Parakey de Firefox par notre jeune Mark Zuckerberg, ce dernier ainsi que son équipe ont pu concevoir un système d’exploitation en ligne afin de rendre possible la navigation sur Internet, ainsi que la gestion des contenus, en même temps.

Pour en revenir à l’histoire, la fièvre « Facebook » s’est par la suite répandue auprès d’autres universités telles que Stanford, Yale et Columbia, au point de devenir incurable, pour ensuite contaminer l’Etat américain. Facebook a en un mot conquis (ou contaminé) le monde entier.  Enfin presque, puisque certains Etats tels que la Corée du Nord, la Turquie, la Chine, l’Iran…. censurent les réseaux sociaux, pour des raisons d’ordre politique ou religieuse.

De beaux chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Quoiqu’il en soit, Facebook compte, selon les chiffres publiés le 31 décembre 2013, dans les 1,23 milliards d’utilisateurs dans le monde. Parmi les pays à forte infiltration figurent l’Amérique du Nord avec 201 millions d’utilisateurs, l’Europe aves 189 millions, l’Asie aves 146 millions, l’Amerique du Sud 65 millions. Et aussi étonnant soit-il, Facebook a fait une percée inattendue en charriant 91% de la population monégasque, selon les chiffres publiés par Socialbakers.com en octobre 2012, si ce taux est de 39% en France. L’Afrique siège quant à elle à la cinquième place.

Laissant derrière lui les autres réseaux sociaux comme Twitter qui par exemple, restent loin derrière Facebook avec 37 500 comptes, contre un million de nouveaux utilisateurs de Facebook en Algérie durant le premier semestre 2014, sans compter les utilisateurs déjà existants. Côté financier, Facebook se positionne actuellement à la deuxième place à la Bourse avec 421 millions d’actions à 38 dollars l’unité, surhaussant ainsi sa valeur à 104 milliards de dollars, et non à 1 milliard de dollars ou à 6 milliards de dollars telles les estimations de Yahoo ou Microsoft lorsqu’ils ont bien voulu acquérir ce site.

Certains inconvénients

Mais il n’y a pas de rose sans épine, car aussi fascinante soit-elle, l’utilisation de Facebook doit se faire modérément et à bon escient, puisqu’en France et en Royaume-Uni par exemple, ce réseau social aurait causé des troubles conjugaux ayant amené un cinquième des couples au divorce. Vu également son usage abusif par certains, plusieurs entreprises ont bloqué Facebook durant les heures de travail par souci de productivité et d’efficience.

Certains sites parlent en outre de « dématérialisation des sentiments » à outrance, vu qu’au lieu de rapprocher les gens, il les éloigne. Sans parler du risque de divulgation des informations personnelles des utilisateurs, à l’instar de la confession d’Edouard Snowden sur le soupçon de collaboration entre la NSA et Facebook en ce sens.

Source : http://www.metronews.fr/fr/article/2007/07/24/16/5446-38/